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1993-08-29
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2KB
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67 lines
Nous retrouvons Orthogus, un mardi de
février, dans son commissariat de la rue
Boulette devant un journal ouvert à la page
des faits divers.
Un titre attire son attention :
UNE BAGARRE ECLATE
AU BAR DES FLAMANTS NOIRS
La police bernée ?
Il était curieux de savoir ce que les
journalistes écrivaient sur cette affaire.
Une affaire, selon lui tout à fait banale.
Le rapport de ses inspecteurs qui s'étaient
rendus sur les lieux était d'une triste
platitude. Des incidents comme celui-là, il
en voyait tous les jours depuis six mois
qu'il était là.
Il était 22 h 30, le bar des
Flamants Noirs, situé à proximité de
l'autoroute du Sud, allait fermer.
Un jeune homme vêtu d'un ensemble noir
imitation cuir, et son amie, tous deux
bottés et casqués ont été pris à parti
par un groupe de clients passablement
éméchés, attablé au fond de la salle.
D'après la police, présente sur les
lieux, l'origine de la querelle
semblerait être dans le comportement
familier d'un de ces consommateurs ivres
envers la jeune fille dont l'attitude a
été qualifiée de provocante.
Un appel téléphonique, parvenu au
journal vers Minuit, contredit cette
version.
Selon ce correspondant anonyme, le
couple de motards aurait surpris une
conversation compromettante entre le
gérant et un homme qui ne serait autre
que le fameux "Macaro", que la police
recherche depuis de nombreuses années.
Bien entendu, à l'arrivée de la police,
tous avaient disparu. Or, il s'avérerait
d'après ce témoignage anonyme que le
couple de jeunes ne se serait pas enfui
comme il a été dit dans la version
officielle, mais aurait été enlevé.
Nous faisons remarquer à nos lecteurs
que nous n'aurions pas pris cet appel
en considération, si le gérant de ce bar
n'avait été mis en cause dans une
affaire récente.
Voilà bien la preuve que les journalistes
sont toujours attentifs aux moindres faits
divers... D'ailleurs, cela contribue à la
progression du travail de la police ! Mais
cette affaire-ci m'a l'air banale...
Mais avant d'aller plus loin, laissez-moi vous
parler des adjectifs qualificatifs et de la
façon dont on doit les accorder.
La prochaine fois, je vous parlerai de la
grande famille des participes passés et
de la façon dont il faut les accorder.
Nous retrouvons Orthogus,
dans son commissariat de la rue
Boulette, en train de lire un fait divers.
FF